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Nº14 - Janvier 2018
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A LA UNE
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La Fondation du Crédit Mutuel vous souhaite une belle et heureuse année 2018
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RECHERCHE ET INSERTION
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La Fondation pour le Logement Social (FLS) et les Maisons de vie et de partage
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Depuis plus de 25 ans, la Fondation pour le Logement Social agit en faveur de celles et ceux qui font face à des accidents de vie. Combien sont-ils après avoir perdu un emploi, rencontré un problème de santé ou encore changé de situation familiale, à s'être retrouvés aux portes de l'exclusion ? C'est à ce stade de fragilité, quand tout est encore possible, que la FLS intervient. La FLS propose des logements pour les plus fragiles, soit en copropriété ordinaire, soit en appartements partagés.
Plus récemment, elle a lancé les Maisons de vie et de partage afin d’accueillir au sein d’un même espace de vie des adultes porteurs de handicap en situation d’autonomie et des adultes valides, notamment des volontaires du service civique. Ces maisons, situées en plein cœur de ville pour favoriser l’insertion sociale et rompre l’exclusion sont conçues en partenariat avec des associations locales. Elles viennent compléter le parc très réduit de logements sociaux adaptés au handicap et répondent à un enjeu humain majeur : combattre l’isolement et l’exclusion des personnes handicapées en leur offrant une solution de logement.
Loin d’une prise en charge d’une maison médicalisée, ces logements représentent pour les adultes en situation de handicap une opportunité valorisante. Pour les valides, elles constituent une expérience de découverte de l’altérité. Pour compléter ce dispositif, la FLS assure des ateliers de formation en lien avec l’habitat et l’autonomisation.
Actuellement, une maison est ouverte à Versailles, trois sont en cours de réalisation à Rambouillet, Saint-Etienne et Lourdes et des demandes commencent à venir de la part de familles pour ouvrir ce type de maison dans d’autres régions.
La Fondation du Crédit Mutuel, dans le cadre de son pôle « Recherche et Insertion », a choisi de soutenir ces Maisons de vie et de partage qui constituent, pour des personnes handicapées ne pouvant accéder à l’autonomie, une voie d’insertion dans la société et de responsabilisation.
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LECTURE
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Lire la ville fête ses 25 ans !
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Lire la ville, premier axe développé par le mécénat national du Crédit Mutuel en 1993, est un programme interdisciplinaire de lecture et d’écriture co-construit avec l’éducation nationale. En 25 ans, il a permis à plus d’un million d’élèves, dans toute la France, d’appréhender leur environnement proche de manière ludique et de devenir des citoyens éclairés.
Un modèle pédagogique innovant d’éveil à la citoyenneté
Le principe de départ est simple : l’architecture d’une ville, son urbanisme, ses aménagements collectifs et paysagers, peuvent se lire comme un livre, à condition d’en apprendre les codes. Accompagnés par leurs enseignants et des intervenants extérieurs, - écrivains, photographes, architectes, historiens, plasticiens -, les élèves de la maternelle au lycée explorent leur lieu de vie, rencontrent les acteurs sociaux et culturels locaux, déchiffrent et interprètent leur patrimoine. Le choix du thème est en lien avec le programme scolaire et laissé libre aux enseignants. Il sert de fil rouge à divers apprentissages – mathématiques, histoire, géographie, littérature…- et permet aux élèves de sortir de l’enceinte de leur établissement. La plus belle manière d’apprendre se fait en marchant, en observant, en se questionnant, en menant des projets collectifs. C’est cette façon d’apprendre à vivre ensemble qui permet, aujourd’hui comme demain, à tous les bénéficiaires de Lire la ville de faire société demain.
Une créativité tous azimuts
Romans, nouvelles, polars, poèmes, pièces de théâtre, guides touristiques, scénarii, cartes postales, photos, films d’animations, documentaires, installations vidéo, créations sonores, maquettes, sculptures, fresques, gravures, calligraphies, objets design, cabinets de curiosité... en 25 ans, un grand nombre de productions sont nées de Lire la ville.
Elles ont fait l’objet d’expositions, que ce soit au rectorat, au CANOPÉ, à la mairie, dans les musées, les bibliothèques ou les caisses de Crédit Mutuel, pour donner à voir à la collectivité l’incroyable créativité des enfants. Cette diversité de productions reflète la grande diversité des enfants qui, chaque année, défrichent, enquêtent, expérimentent et aiguisent leur curiosité : ils peuvent tout aussi bien habiter des quartiers sensibles que vivre à la campagne.
Les échelles sont aussi différentes suivant les académies, l’une choisissant de donner la priorité aux élèves de tout un réseau d’éducation prioritaire, l’autre préférant des projets par classe ou par établissement.
A Douai par exemple, ce sont tous les 650 élèves de la ville qui, chaque année, s’emparent d’une même thématique et la déclinent à l’infini suivant leur âge et leur niveau de compréhension. En 2018, leur enquête sur l’histoire des mines débouchera sur la construction de maquettes à partir de contes, de poèmes ou de reportages sur les vieux métiers. Quant à Clermont-Ferrand, une classe de primaire répertorie les façades des bâtiments historiques au travers de leurs reflets dans les flaques d’eau, les lunettes, les vitrines. Pendant ce temps-là, en Alsace, des élèves en lycée professionnel répertorient les entreprises équipées d’un parc de machines pour réaliser une œuvre artistique tridimensionnelle.
Lire la ville a 25 ans et la particularité de se réinventer en permanence. Contrôlé de très près quant à sa méthodologie, mais laissé libre quant à son mode d’expression, son concept est « plastique » et se module dans le temps et dans l’espace : il s’adapte à tous les territoires, à tous les publics car il répond à la question basique et intemporelle que se pose chacun : « où suis-je et dans quelle époque je vis ? » De l’Alsace à l’Auvergne, en passant par le Nord-Pas-de-Calais ou dans le Sud de la France, Lire la ville irrigue plus d’une dizaine de départements en 2018 et continuera d’inspirer les nouvelles générations car « Les lendemains sont anciens et le passé tout neuf » comme disait Paul Eluard.
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CICM
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Un nouveau pas vers l’autonomie des réseaux partenaires
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Au cours de l’année passée, le CICM a pu mesurer objectivement les progrès réalisés par chacun de ses partenaires d'un point de vue financier, technique et de gouvernance.
Une étape importante a été franchie vers l'autonomie des réseaux avec la nomination de dirigeants locaux :
- Inoussa W. KOUBAGUIE au Burkina Faso, en qualité de Directeur général,
- Marizell GRUTA aux Philippines, en qualité de Directrice générale,
- Fatouma Z. ABDOURAHMANE au Niger, en qualité de Directrice générale adjointe.
Le départ du Secrétaire général – salarié du Crédit Mutuel détaché jusqu’alors auprès du CICM au Congo s'inscrit dans cette même logique.
Ces progrès substantiels montrent l’évolution de ces réseaux dans leur capacité à être autonomes et posent les bases d’un nouveau partenariat avec le CICM jusqu’à l’atteinte de l’équilibre financier (modalités d’assistance technique et aide financière le cas échéant).
L’assistance technique du CICM est dorénavant davantage dirigée vers l’accompagnement des élus, de la direction opérationnelle et des cadres locaux (acquisition des compétences et des aptitudes essentielles pour la réussite de leurs missions respectives et le développement de leurs activités de microfinance en direction des populations les plus fragiles).
Le CICM a ainsi pu optimiser son partenariat tant en matière de formation, d'audit que d'organisation mais aussi dans la mise en place d’un accompagnement dans la recherche de nouveaux partenariats.
Légende : Inoussa W. KOUBAGUIÉ, Directeur général du CMF et Issouf OUATTARA salarié de Caisse Bobolaise de « ACCART VILLE ».
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